Des plantes dans la maison, c'est bon pour le moral et la santé. C'est prouvé par des études scientifiques : elles purifient et humidifient l'air que nous respirons.

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C'est un pardoxe : l'air du dedans est bien moins sain que celui du dehors, même en ville ! Et quand on pense que l'on vit 80% de notre temps en intérieur, pas étonnant que le nez coule, les yeux pleurent et que l'on s'enrhume pour un rien ! La solution ? Aérer bien entendu, mais, surtout, acquérir quelques plantes d'intérieur pour garder cet air renouvelé, sain le plus longtemps possible.

Fini les yeux qui piquent...
Sous un seuil de 40% d'humidité dans l'air ambiant, à 22°C, notre organisme commence à ressentir des effets néfastes : yeux qui piquent, gorge irritée... 
Quelques plantes vertes dans une pièce sont capables d'augmenter le taux d'humidité de 5% (en l'absence de climatisation), car elles restituent jusqu'à 97% de l'eau d'arrosage (transpiration, évaporation naturelle de l'eau du terreau)
Les graminées comme le Payrus (Cyperus), qui vit les pieds dans l'eau à l'intérieur, et les espèces à grandes feuilles comme le philodendron ou les alocasias sont les plus efficaces en la matière.

...et le nez qui coulent !
Les poussières nombreuses, générées par un environnement douillet (tapis, moquette, tenture...), en suspension dans l'air est suffisamment humide (au-delà de 40% d'humidité), ces particules nocives, alourdies par l'eau, se déposent au sol, loin de notre nez, ou sur les feuilles des plantes qui les retiennent d'autant plus qu'elles sont veloutées commes les feuilles des St Paulias ou des Gerberas, ou cireuses telles les caoutchouc ou les philodendrons. Les plantes d'intérieur sont capables de réduire de 20 % le taux de poussières, en conditions idéales.

On s'entend mieux
Dans les immeubles modernes, les pièces sont parfois désagrablement sonores, d'autant plus qu'elles sont cubiques aux murs lisses, aux revêtements durs. Regroupées en îmot par 2 ou 3, dans les angles et près des parois, les plantes d'intérieur rendent les sons plus feutrés, en réduisant leur "écho", tout comme le bois ou les textiles muraux. Mariez plantes à feuilles larges (philodendrons, spathiphyllums...) qui atténuent les fréquences hautes des sons et les plantes à feuillage fin (ficus, kentias...) qui modulent les basses fréquences.

Réduire la pollution
Enfin, les plantes d'intérieur sont capables d'absorber - et de transformer en un jour ou deux selon des études autraliennes - bon nombre de gaz nocifs, émis par les matériaux disolation, carraux de plafond, colle diverses, produits de nettoyage... : formaldéhyde, benzène et trichloréthylène, pour les plus courants et les plus présents. De jour comme de nuits, elles les "digèrent" et plus il y en a, plus elles sont actives, n'arrivant jamais à saturation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chlorophytum Dracaena Fragans Dracaena marginata Gerbera Lierre

 

Le top 10 des plantes dépolluantes

  Contre le formaldéhyde (isolation, agglomérés, colles, cigarettes...) Contre le benzène (produits de nettoyage, cigarettes...) Contre le trichloréthylène (colles en spray...)

Chlorophytum
(Chlorophytum comosum)

 x    
Dracaena fragans  x  x  x
Dracaena marginata    x  x

Gerbera
(Gerbera jamesonii)

 x    

Lierre
(Hedera helix)

   x  x
Philodendron Selloum
(P. bipinnatifidum)
 x    

Pothos
(Scindapsus aureus)

 x  x  
Sanseviera 
(Sanseviera trifasciata)
   x  x
Spathiphyllum (Spathiphyllum wallisii)    x  x
Syngonium 
(Syngonium podophyllum)
 x    

 

 


 

 

 

Philodendron selloum Pothos Senseviera Spathiphyllum Syngonium

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